Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
1000ouragans
14 mai 2012

Les crises

Il existe plusieurs types de crises épileptiques, et selon l'endroit touché dans le cerveau, elles peuvent se présenter sous plusieurs formes. La complexité de la maladie va s'exprimer par de multiples types de crises qui peuvent prendre leur origine dans n'importe quelle région du cerveau.

  1. Les crises partielles: elles démarrent à partir d'une zone localisée du cerveau. Il se peut qu'il n'y ait pas de perte de conscience et que seul des troubles de la vue(crises occipitales), de l'audition(crises temporales, troubles du langage(crises temporo-pariétales), troubles musculaires se présentent.
  2. Les crises généralisées: elles impliquent l'ensemble du cerveau. Les plus "connues" et les plus impressionnantes pour l'entourage sont les crises généralisées "tonicocloniques": perte de connaissance-chute-convulsions tonique(raideur) et cloniques(secousses violentes) de partie du corps ou du corps entier. La personne salive, bleuit, arrête de respirer, peut perdre urine/selle et vomir. Cela dure en général 2-3 minutes, le malade reprend conscience brièvement et comme une crise comme celle-ci épuise l'organisme, la personne aura besoin de dormir.

Une crise partielle peut évoluer en crise généralisée convulsive. Parfois, une crise généralisée peut se traduire par une "simple" absence.

Dans le cas de notre fils, cela fait bientôt une année que nous le voyions régulièrement et de manière totalement imprévisible faire des crises généralisées convulsives. Nous avons eu une période de trève pendant les vacances de Noël où les crises se sont mises en pause pendant 12 jours, 12 jours de répit. En général, les crises se présentent régulièrement 1x/semaine, et au pire 1x/jour en période intense. Mardi 8 mai, nous avons vécu une journée particulière avec 6 crises pendant la journée, et une fin de soirée où le papa de mon fils l'a emmené aux Urgences.

Notre fils commence à sentir certaines crises, et à enfin accepter d'en parler. Ce matin, il a eu une crise généralisée, mais comme une absence. Il m'a dit qu'il m'entendait, mais ne pouvait pas me répondre. Le corps se fige, le regard était fixe, je l'ai appelé, stimulé, massé le dos, et enfin il a réussi à me parler. Je lui ai dit qu'il faisait une crise, et que ça allait passer. Et ça passe. Mais voilà comme chaque crise, quelques secondes où je stresse de peur de voir arriver les convulsions. 

Publicité
Publicité
Commentaires
1000ouragans
Publicité
Archives
1000ouragans
Derniers commentaires
Newsletter
2 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 12 627
Publicité